Voilà une semaine que Chanel a défilé au Château de Versailles pour sa mythique collection Croisière 2012/2013. La frivolité était le maître mot de Karl Lagerfeld. Place au décryptage !
Décidément, il ne pouvait y avoir que le Kaiser pour arriver à nous intéresser de si près aux jardins du Roi Soleil et de Marie-Antoinette. Un peu d’histoire : Marie-Antoinette, épouse de Louis XIV, c’était le 18ème siècle et c’était ça :
(Non, je l’admets, ça, c’est Kirsten Dunst au 21ème siècle mais croyez-moi, elle est bien plus jolie que la vraie Autrichienne. Je n’oserais vous faire fuir en postant sa vraie photo, sachant ce qui vous attend. J’y viens d’ailleurs.)
Si Karl s’est installé à Versailles, ce n’est pas seulement par égo. Non. Sa collection est directement inspirée du style de l’époque : frous-frous, manches bouffantes, dentelles, perruques, peaux porcelaines et autre signe de bourgeoisie.
explique Karl Lagerfeld.
- La modernité? Le tweed associé aux clous et les creepers des 90′s revisitées : version or et argent; pour le côté rock’n'roll. Le faux denim délavé et les perruques roses, pour la tendance pastelle.
- La beauté classique ? Les corsaires, les corbeilles de robes ou encore les broderies ultra kitsch (soyons lucides, hein). Et vous avez remarqué le détail qui fait mouche ? (notez le jeu de mot…) Oui, c’est bien un double C qui se pose sur nos joues. Ne vous inquiétez pas, tout ce baroque associé aux jupes tailles hautes et les jupes-pantalons (oui oui, ils sont de retour) donnent un résultat plus-que-Chanel.
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- Le Coco Rock? Les robes ultra-légères, les dos dénudés ou encore la veste courte et pailletée.
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- Et pour finir, les nouvelles matières ? On observe le vinyle et la dentelle métallique qui font ménage avec les rubans, la tulle, et les plissés.
Mission accomplie Karl !
Entre les blancs et la mousseline vaporeuse, les bleus et roses pastels en hommage à Marie-Antoinette (pas de choucroute, mais un carré court frangé à la Louise Brooks – déjà adopté par Linda Evangelista, Katie Holmes ou encore Audrey Tautou); puis les broderies en paillettes et fils d’or pour le baroque…
Nous pouvons le dire : nous avons assisté à un défilé qui se veut royal.
Bitchement, xox…
